Quel est le prix d’un cercueil ?

Quel est le prix d’un cercueil ?

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Quel est le prix d’un cercueil ?

Le cercueil est obligatoire dans toutes les obsèques qu’il s’agisse d’une inhumation ou d’une crémation. Il représente une dépense importante, mais indispensable. S’il existe en Suisse, des fabricants de cercueils qui conçoivent des modèles issus de bois locaux, la concurrence est féroce dans le domaine funéraire et face au prix du cercueil qui peut être déroutant, de plus en plus de modèles sont importés des pays frontaliers ou même des pays de l’Est. On estime à l’heure actuelle que près de 30 % des mises en bière sont faites dans des cercueils importés. La crémation représentant près de 9 funérailles sur 10, les cercueils en bois noble sont souvent troqués pour des modèles plus simples, en peuplier ou en sapin.

Les fournitures funéraires sont une dépense importante lors de l’organisation d’obsèques. Des frais qui peuvent être anticipés de votre vivant grâce à la prévoyance funéraire.

Table des matières

Qu'est-ce qu'un cercueil ?

Quel est le prix du cercueil le moins cher ?

Quel est le prix du cercueil le plus cher ?

Rapport qualité/prix d’un cercueil

Histoire et origine du cercueil

Les différents types de cercueil

 

Outre le prix du cercueil, un autre argument de choix est la personnalisation, de plus en plus plébiscitée. On retrouve ainsi des cercueils aux motifs fleuris, pailletés, avec des instruments de musique, en somme tout ce qui peut, de près ou de loin, faire référence aux passions du défunt. Selon Gilbert Roduit, un entrepreneur de pompes funèbres valaisan : « Si la crémation a été la révolution de ces vingt dernières années, le cercueil personnalisé s’annonce comme la révolution suivante. » 

Qu’est-ce qu’un cercueil ?

Le cercueil est un récipient funéraire en forme de coffre, le plus souvent en bois, dans lequel un défunt est placé par les pompes funèbres pour être inhumé dans une tombe. À l’origine, on appelait un cercueil une « bière », ce qui explique l’origine de l’expression « mise en bière » qui consiste à placer un défunt dans un cercueil. De nos jours, il est interdit dans la plupart des pays de se faire inhumer sans cercueil, même si tel est le souhait du défunt. L’alternative demeure la crémation et la dispersion des cendres dans la nature. La Suisse n’impose pas une épaisseur minimale de cercueil, mais même en cas de crémation, il reste obligatoire.

Quel est le prix du cercueil le moins cher ?

Contrairement aux idées reçues, le prix d’un cercueil n’est pas forcément rébarbatif. Si le prix moyen constaté en Suisse est de CHF 1’000, il est possible de trouver des modèles allant de quelques centaines de francs à quelques milliers. Cet écart de prix s’explique par la qualité des matériaux choisis, les finitions, mais aussi le lieu de fabrication. En effet, le prix d’un cercueil importé des pays de l’Est est souvent inférieur à un modèle produit localement. En contrepartie, la qualité est loin d’être la même. Pour trouver le cercueil le moins cher, il n’est pas nécessaire de traverser les frontières, la plupart des pièces produites en Suisse sont abordables et à la hauteur des attentes. Il suffit d’opter pour un modèle en adéquation avec sa destination.

 

  • Le prix d’un cercueil en carton (ou cellulose) est compris entre CHF 150.- et CHF 700.- pour les modèles les plus personnalisés. Cependant, en Suisse, les crématoriums n’acceptent pas les cercueils en carton. Ils peuvent donc convenir uniquement pour une inhumation.
  • Le prix d’un cercueil en contreplaqué est compris entre CHF 350.- et CHF 900.-. Si un tel tarif reste largement abordable, il faut se renseigner auprès du crématoire avant d’en acheter un, certains modèles pouvant contenir des liants incompatibles avec une combustion.
  • Le prix d’un cercueil en sapin ou en peuplier est compris entre CHF 500.- et CHF 1’100.-. Fabriqués en bois léger et peu coûteux, ils conviennent à la crémation.

Quel est le prix du cercueil le plus cher ?

Un cercueil destiné à l’inhumation arbore des finitions plus évoluées qu’un modèle destiné à la crémation. Il peut être paré de poignées métalliques, revêtu de capiton moelleux, peint, verni, sculpté et même rehaussé de marqueterie. Si le prix d’un tel cercueil est rarement donné, certaines pièces font plus qu’honneur aux arts funéraires. Le matériau privilégié des cercueils haut de gamme est généralement le bois massif, noble ou exotique. Un cercueil inhumé peut, un jour, être amené à être exhumé pour être déplacé dans une concession ou un caveau familial. C’est pourquoi les modèles destinés à cet effet sont généralement conçus dans des matériaux plus solides et dégradables moins rapidement.

Parmi les modèles de cercueil les plus chers, on retrouve :

  • Le cercueil en acajou qui est un bois exotique et peu répandu. Le prix d’un cercueil en acajou est compris entre CHF 2’000.- et parfois plus de CHF 6’000.- pour les modèles très haut de gamme avec des finitions complexes. Cependant, l’acajou offre une résistance moyenne.
  • Les cercueils en bois de haute résistance comme l’orme ou le chêne. Le prix d’un tel cercueil varie entre CHF 2’500.- et CHF 8’000.-.

Rapport qualité/prix d’un cercueil

S’il est si difficile de choisir un cercueil, c’est parce que cette tâche nécessite de trouver un modèle en adéquation avec l’enveloppe disponible, mais aussi qui fait honneur au défunt. Opter pour un cercueil trop peu cher peut poser des problèmes d’éthique, se tourner vers un modèle très haut de gamme peut être incompatible avec le budget… Pourtant, il n’y a aucun mal à choisir un cercueil en carton, dont le prix dépasse rarement quelques centaines de francs. En effet, si le prix du cercueil est dérisoire, il représente pourtant une excellente alternative si la volonté du défunt était d’avoir des obsèques écologiques… Quant à la question du budget, il existe des compromis.

Choisir un cercueil en bois noble sachant que ce dernier sera de toute manière réduit en cendres peut être moins pertinent que de se tourner vers un modèle en peuplier avec de belles finitions, certes plus sobre, mais qui présente un rapport qualité/prix plus intéressant. En tout cas, avant de procéder aux funérailles, il est possible de faire appel à un comparateur de pompes funèbres afin d’étudier les offres de plusieurs entreprises et trouver ainsi un cercueil au juste prix. Aussi, il est dans la déontologie des acteurs du domaine funéraire de proposer des produits non seulement aux normes, mais qui sont en adéquation avec le respect et la décence dus au défunt. En bref, quels que soient le prix du cercueil et le modèle, celui-ci sera tout à fait indiqué pour accueillir un proche décédé.

Histoire et origine du cercueil

Pour espérer trouver une trace des premiers cercueils, il faut remonter jusqu’aux peuples primitifs chez lesquels il était d’usage d’abattre un arbre et d’en évider le tronc afin de placer la dépouille à l’intérieur. Les prémices du cercueil étaient ainsi nées.

 

C’est seulement lors de l’Antiquité que l’usage d’un récipient funéraire se popularise auprès de la population fortunée. Naissent alors les réceptacles clos appelés « sarcophages ». Étymologiquement, sarcophage vient du grec sarcophagus, composé du substantif sarx, la chair et du verbe phageîn, manger. À l’époque, les Romains inhumaient leurs défunts dans ces réceptacles clos, conçus le plus souvent en pierre calcaire afin de permettre une décomposition des tissus plus rapide. Certains sarcophages étaient fabriqués en plomb ou en plâtre.

 

Chez les Égyptiens, c’était le contraire. Le sarcophage permettait de conserver le plus longtemps la dépouille, grâce notamment à l’embaumement. Les cercueils tels que nous les connaissons actuellement ont fait leur apparition au Moyen Âge. L’invention du clou permet alors au commun des mortels de faire appel à un menuisier et de se faire fabriquer un cercueil. L’étanchéité du cercueil était à l’époque possible grâce à des copeaux de bois qui étaient recouverts d’un capiton par souci d’esthétisme. Toutefois, les populations les moins fortunées se contentaient d’inhumer leurs morts dans des fosses communes.

Les différents types de cercueils

Aujourd’hui, si le cercueil reste majoritairement composé de bois, les pompes funèbres en proposent de différentes formes. Si certains sont plats, d’autres arborent des allures de tombeau et il existe même des modèles dits « américains » qu’il est possible de laisser ouverts en partie. Les matériaux des cercueils s’adaptent aux usages, les bois les plus nobles tels l’acajou, le chêne ou l’orme, laissent place à des modèles plus légers comme le peuplier ou le sapin. Le cercueil peut revêtir un éventail de finitions :

 

  • Des emblèmes en bois ou en métal qui représentent des symboles religieux, politiques ou au contraire laïques.
  • Un capitonnage, avec ou sans motifs, en velours, coton, soie ou lin.
  • Une quincaillerie funéraire et notamment des poignées.

 

Il est également possible de faire peindre ou vernir un cercueil. Il n’est pas rare de retrouver sur des modèles de cercueils haut de gamme des fantaisies comme du bois sculpté ou de la marqueterie. Généralement, un tel cercueil est plus indiqué pour une inhumation. Depuis peu, on retrouve également des cercueils en cellulose (ou carton) qui outre leur aspect écologique présentent aussi un avantage financier non négligeable. S’ils rencontrent un franc succès dans certaines régions d’Europe, les cercueils en carton peinent à se faire une place sur le marché du funéraire en Suisse, parce qu’ils sont incompatibles avec les crématoriums du pays.

 

Aussi, la sobriété d’un bois massif brut, perd de son hégémonie ce qui engendre de nouvelles pratiques funéraires : les cercueils personnalisés. De plus en plus de pompes funèbres offrent une large gamme de cercueils à l’image des centres d’intérêt du défunt. Ainsi, il n’est plus rare de retrouver des modèles ornés de paysages bucoliques, de références aux arts et aux lettres et pour ceux qui ont la fibre animale, des reproductions de portraits de chats ou de chiens. Les mœurs évoluent chaque jour et cela se ressent même au-delà de la mort.

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